Particularités relatives au site, à la culture et à la transformation
Le village de thé situé aux pieds du Jingmai Shan, s'élève à environ 1600 m altitude. Chacune des familles habitant ce village exerce une activité dans le domaine du thé.
Jingmai était déjà un véritable aimant à touristes avant l'essor du thé Pu Erh, au début des années 2000, c'est désormais devenu une attraction touristique incontournable. En effet, l'immense forêt remplie d'arbres à thé centenaires, située à proximité immédiate du village, fait l'objet de toutes les convoitises. Il est même possible d'y trouver un arbre dont l'âge présumé tourne autour de 200 ans. La forêt se trouve en altitude, sur un haut plateau, mais il est tout à fait possible d'y accéder à pied. La communauté locale de Jingmai et le gouvernement chinois veillent à préserver ce trésor de la nature contre tout influence extérieure nocive.
Le Pu Erh de Jingmai provient soit des plantation de jeunes arbres à thé, situées près de la forêt, ou bien il est directement issu d'arbres à thé ancestraux présents dans la forêt.
Conservation
Produit en 2017, maturation et stockage à Guangzhou en Chine. Depuis 2024, le thé est affiné dans des conditions contrôlées dans l'entrepôt Pu Erh de Yoshi En.
Des théiers Pu Erh centenaires
Les plantes de thé utilisées pour le Pu Erh sont des plantes autochtones, avec des feuilles particulièrement grandes et cultivées à l'état sauvage. Contrairement aux arbres à thé les plus répandus, le cultivar Pu Erh ne pousse pas comme un arbuste, mais comme un arbre lui permettant de vivre pendant plusieurs milliers d'années. La science et la recherche considèrent que ce cultivar est à l'origine de tous les thés.
Le cultivar est trouve ses origines en Chine, au Vietnam, au Laos et au Myanmar. Pour la Chine, il s'agit de la province du Yunnan plus précisément. Comme les premières cultures du thé sont liées à l'histoire du Yunnan, les habitants de cette province aiment à appeler leur pays le « berceau de tous les thés ».
Dans les forêts de thé du Yunnan, aucun arbre à thé ne se ressemble. Chaque théier jouit d'une croissance individuelle et est recouvert de différentes cultures de mousses et de champignons. Par conséquent, chaque arbre produit son « propre » thé. En outre, plus les arbres vieillissent, plus leurs racines s'enfoncent dans le sol et donc dans des couches rocheuses profondes. C'est ainsi que les arbres peuvent « faire le plein » de minéraux et d'oligo-éléments précieux, qui se retrouveront ensuite dans les feuilles et les bourgeons. Les bourgeons et les feuilles de ces vieux théiers sauvages sont donc très précieux et convoités.